BABAK MANI est photographe humaniste et également travaille comme photographe portraitiste.
Il est basé à Paris et est né dans une petite ville d’Iran.

Avant l’âge de 10 ans et parallèlement à ses études, Babak ‏a commencé à apprendre la photographie dans l’ancien atelier traditionnel de son père et dans la chambre noire, où il a découvert comment développer des pellicules, à faire un tirage photo N&B et également à réaliser des portraits avec un appareil photo grand format. Ainsi, dès le début, ses portraits se sont davantage concentrés sur la photographie en noir et blanc.
En raison de la maladie et de la mort de son père, il a dû travailler avec ce qu’il avait appris. Au cours de ces années, la photographie comme premier amour a trouvé sa place dans la vie de Babak.
Ses œuvres étaient très remarquées dans sa ville natale et sa province.
Babak continuait à Téhéran et durant les années vingt, c’est son honneur d’avoir travaillé et pris des portraits de trop nombreux artistes et individus notables Iraniennes dans son atelier. Il a fait de la photographie avec le B&W 120 Négatif. Ses photos ont été publiées sur les couvertures de trop nombreux magazines, couvertures de livres d’artistes, albums de musique, affiches de chanteurs et et également affichées comme panneaux publicitaires.
La partie de son travail d’artistes contemporains iraniens a été sélectionnée pour un livre publié en 2009. Ses portraits ont été présentés pendant deux ans à l’exposition fixe de Téhéran, Farmaniyeh 2010-2011.
Pour diverses raisons, Babak a décidé de continuer à apprendre la photographie à Paris.
Dès le début des années trente, il s’est également intéressé à la photographie de portrait environnemental du mode de vie des gens ordinaires, il est influencé par les merveilles du quotidien de ses bonheurs rapiécés et de ses misères rapiécées. Il voyage parfois à divers endroits avec un petit appareil photo et prend des photos de personnes dans leur vie quotidienne.
Il continue également à travailler comme photographe portraitiste, lorsqu’il s’installe à Paris et ne voyage pas.
Babak essaie constamment de se recréer dans la photographie et aussi dans le monde qui l’entoure.
À son avis, il n’y a aucune frontière en photographie.

« écrit par Jean Claude Duny